L’EMPATHIE OU COMMENT MIEUX COLLABORER

empathie vecteur de performance

Lorsque jugement fait place à la curiosité, et que chacun se rend compte que les autres points de vue sont aussi valables que les siens, les conversations deviennent constructives.

Voici 2 approches qui peuvent vous aider à instaurer plus d’empathie au sein de vos bureaux :

1. approfondir la pensée des autres

Chez Pixar, un exercice appelé « diriger de l’intérieur vers l’extérieur » consiste à demander aux participants de présenter un problème pertinent à leurs collaborateurs sur un projet. Leurs collègues posent ensuite des questions, mais ont pour consigne de ne pas les utiliser comme moyen de mettre en avant leurs propres idées. Ils doivent plutôt aider le présentateur à appréhender le problème différemment, sans porter de jugement sur ses perceptions ou son approche, ni sur celles des autres personnes qui posent des questions. Si un présentateur expose comme problème la difficulté d’amener un membre de l’équipe à s’exprimer plus souvent lors des réunions de brainstorming, par exemple, les poseurs de questions peuvent demander : « Comment son comportement a-t-il changé ? » ou « Existe-t-il d’autres moments où cette personne est plus bavarde ? » Si les poseurs de questions tentent de faire passer discrètement leurs idées ou leurs opinions, un coach leur demandera de reformuler leurs questions.

Grâce à cette approche, les idées sont pleinement prises en compte et examinées. Des solutions créatives sont générées et chaque membre de l’équipe a le sentiment d’avoir été réellement entendu.

2. soulever les non-dits

Une approche similaire peut être de former les participants à faire attention aux non-dits. Si un membre de l’équipe présente une idée, les collègues qui écoutent sont censés essayer de comprendre son état d’esprit. Lorsque les membres de l’équipe cherchent à transmettre de l’empathie plutôt qu’à partager leurs opinions, on peut constater que tout le monde est plus satisfait de la discussion. En faisant preuve d’empathie, les autres sont également plus enclins à nous demander notre point de vue. La collaboration se fait plus en douceur.

Si l’écoute et l’empathie donnent plus de place aux autres dans une collaboration, il faut aussi avoir le courage d’avoir des conversations difficiles et d’offrir son point de vue en toute franchise.

Source : Harvard Business Review, Nov-Déc 2019, Cracking the code of sustained collaboration

& L’optimisme pro

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